Saint-Avold dans son écrin de verdure
Saint-Avold : petite histoire d’une Géographie
Extraits de l’article de Romain BOURSON paru dans le « Cahier du Pays Naborien » n° 18
Saint-Avold : Les caractéristiques géographiques d’un site
Demandons-nous pourquoi les hommes ont décidé il y a près de quinze siècles de fonder un oratoire à l’endroit où nous connaissons actuellement une ville moyenne de près de 17000 habitants. Qu’est-ce qui a pu, non pas déterminer leur choix, mais du moins l’influencer ?
Un site particulier de l’Est mosellan
Plusieurs documents permettent de mieux appréhender le site de la ville. Il s’agit des cartes topographiques IGN au 1/50000e (série orange) et 1/25000e (série bleue) ainsi que de la carte géologique.
Intéressons-nous dans un premier temps à ce qui est invisible : le sous-sol. D’un point de vue géologique, Saint-Avold est située à l’extrémité est du bassin sédimentaire de Paris. Elle prend ici une place particulière car la ville s’est développée au sein de ce qui est appelé la « demi-boutonnière du Warndt ». Ces termes méritent quelques explications simples. Lorsqu’on se déplace de Saint-Avold vers Paris, on rencontre en effet une série de structures géologiques appelées « cuestas » ou « côtes » qui correspondent à une succession de talus de plusieurs dizaines de mètres de hauteur suivis à chaque fois de grands plateaux légèrement inclinés vers la capitale. Quiconque s’est déjà rendu à Paris par l’autoroute A4 a pu s’en apercevoir, l’autoroute étant taillée à travers ces talus bien visibles notamment après Metz (vers Sainte-Marie-aux-Chênes, par exemple : on traverse ici la côte de Moselle) et dans la Meuse (côte de Meuse). Saint-Avold se situe à l’extrémité est de ce système de côtes, au pied de la « côte de Lorraine », qui marque réellement la limite du Bassin Parisien.
Saint-Avold est édifiée sur le grès rose des Vosges, ce qui donne la coloration rouge orangé aux jardins naboriens. C’est pour cette raison également que les terres de Saint-Avold sont de qualité assez médiocre, car essentiellement constituées de sables issus de la désagrégation des grès. Chacun pourra observer ces grès révélés par le coup de godet d’une pelleteuse sur n’importe quel chantier de construction aux fondations suffisamment profondes.
Ces grès sous-jacents expliquent aussi la faible importance du nombre de cours d’eau à Saint-Avold. Les grès constituent un sous-sol perméable dans lequel l’eau s’infiltre facilement. Il faut y voir une des causes de la très difficile remise en eau de l’étang d’Oderfang, après l’assèchement dû en partie à la mise en service de la centrale électrique Emile Huchet. En revanche, ce sous-sol gréseux fait l’une des particularités de la forêt d’Oderfang. On y trouve en effet de très beaux spécimens de pins sylvestres appréciant particulièrement un sol bien drainé par les grès.
La cité naborienne possède un site particulier, celui d’une cuvette très boisée. Elle est totalement entourée de forêts, très présentes sur la partie nord du ban communal. Il est nécessaire de rappeler que près des deux tiers du ban communal, soit environ 24 km2, sont encore occupés aujourd’hui par la forêt. Celle-ci se fait plus rare lorsque l’on se dirige vers le plateau au sud. Elle constitue une ressource certaine, moins par le bois qu’elle peut fournir que par l’agréable cadre naturel qu’elle offre. La forêt peut ainsi apparaître à la fois comme une contrainte à l’urbanisation, mais aussi comme un argument pour attirer des populations en quête d’un cadre naturel préservé. Pour constater cela, il suffira à chacun de se rendre le dimanche matin à l’entrée de la forêt d’Oderfang, du côté de la route de Porcelette et du centre équestre, pour constater l’engouement croissant que manifestent promeneurs et joggeurs pour cette forêt de qualité.
L’automne en forêt d’Oderfang (photo Gaston Richert)
Pour terminer, comment Saint-Avold s’inscrit-elle dans le paysage naturel ? Le meilleur conseil que l’on peut donner au lecteur est d’observer la ville depuis deux endroits différents : d’une part depuis le haut de la rue du 27 Novembre (au niveau du rond-point de Valmont) ou depuis l’impasse en Longue-Ruelle près du Lycée Poncelet ; d’autre part depuis le Felsberg. Ces points de vue permettent d’appréhender les caractéristiques topographiques de la ville. Le Felsberg est en quelque sorte le vestige d’un ancien emplacement de la côte de Lorraine : c’est ce que l’on appelle une butte témoin. Depuis ces points de vue, on observe le centre-ville situé à 230 m d’altitude, et les points hauts du relief : le Felsberg culmine à 301 m, et la côte atteint des altitudes de 320 à 325 m, notamment au niveau du Wenheck.
Photo prise depuis l’impasse “En longue ruelle” : on aperçoit le fond de la demi-boutonnière, berceau de la ville, qui s’ouvre au nord vers l’Allemagne (tours de Carling) et la butte du Felsberg sur la droite.
Photo prise depuis le cimetière du Felsberg : on aperçoit à l’arrière-plan la côte de Lorraine très abrupte qui s’adoucit lorsque l’on se dirige vers la sortie ouest de la ville.
Une situation de carrefour remarquable
La ville est particulièrement bien desservie par l’ensemble des réseaux de transport. Ceci en fait un carrefour remarquable de l’Est mosellan. Cependant, elle constitue souvent uniquement un point de passage, de transit, sur de grandes routes internationales.
Historiquement, le premier réseau de transport international dont Saint-Avold a bénéficié est le chemin de fer. La gare située sur la ligne ferroviaire qui relie Paris à Francfort-sur-le-Main, a été ouverte au milieu du XIXe siècle (1851). Saint-Avold est donc située sur une ligne majeure, reliant aujourd’hui deux centres économiques d’importance : la capitale parisienne et la première métropole économique allemande. Le trafic sur cette ligne est en croissance constante. Elle met en effet en relation le cœur économique européen que les géographes appellent parfois la « mégalopole européenne » (cette grande zone qui s’étend en forme de croissant du bassin de Londres au triangle Turin-Milan-Gênes de l’Italie du Nord, en passant par la Ruhr allemande) avec l’Ile-de-France qui constitue un pôle économique légèrement excentré.
Saint-Avold au cœur de la Moselle-Est (carte A.E.M.E. : Agence pour l’Expansion de la Moselle-Est)
En ce qui concerne les infrastructures routières et autoroutières, l’agglomération fait aussi figure de carrefour notoire. Il n’est certes pas autoroutier, mais la ville possède une grande barrière de péage. La proximité avec l’échangeur de l’A4 permet de se diriger vers l’Allemagne par l’A320 à partir de la bifurcation de Freyming-Merlebach où l’A4 prend alors la direction de l’Alsace. Si le carrefour n’est pas autoroutier, il est bel et bien routier : à Saint-Avold se croisent notamment les axes Metz/Forbach (ex R.N.3), Pont-à-Mousson/Sarreguemines (R.D.910), Faulquemont/Saint-Avold (R.D.20), Dieuze/Saint-Avold (R.D.22), Sarralbe/Saint-Avold (R.N.56) ; les plus empruntés sont les itinéraires en provenance de Metz et de Pont-à-Mousson. Ceci a en partie des conséquences sur le trafic poids lourds. En effet, les camions empruntant la grande route internationale reliant l’Europe du nord-est à l’Europe du sud (Espagne notamment et Italie), évitent généralement de faire un crochet par Metz. Ils suivent ainsi la départementale 910 via Faulquemont et rejoignent alors l’autoroute A31 au niveau de Pont-à-Mousson. Conscient de ce trafic en constante croissance, le Conseil Général de la Moselle a entrepris de vastes travaux d’aménagement, connus sous le vocable de « réseau vert » : contournement de Faulquemont et des villages jusqu’à Pont-à-Mousson. Rappelons que cette voie est également destinée à desservir la nouvelle gare T.G.V. Lorraine et qu’elle dessert déjà l’aéroport régional. De plus, grâce à ces travaux, le temps de trajet Saint-Avold/Nancy est réduit de manière significative.
Saint-Avold a su tirer profit de cette situation de carrefour et la ville a bénéficié de cette bonne irrigation des voies de communication. Elle a ainsi forgé un paysage urbain particulier s’appuyant sur les caractéristiques du site évoquées précédemment. Les héritages ont été incorporés à la ville au fur et à mesure de son développement.
L’ancienne “rue de Longeville” traverse la cité naborienne d’Ouest en Est (photo Gilbert Heymes)
Un paysage urbain particulier
Ce paysage urbain est le résultat d’une combinaison de fonctions présentes en ville. Nous nous intéresserons ici aux fonctions les plus significatives, qui sont emblématiques de la ville.
Saint-Avold, située au cœur d’un bassin industriel lourd, pourrait apparaître dans l’imaginaire collectif comme une ville grise, triste et sombre. Paradoxalement, même si le poids de l’industrie est notable, la ville ne porte cependant pas les caractéristiques paysagères d’une agglomération dite « industrielle ». En effet, pas d’usines crachant des fumées noires ou rejetant des effluents nauséabonds. Enfin, pas exactement… et pas au cœur de la ville en tous cas.
Saint-Avold a su conserver un paysage urbain préservé des implantations industrielles lourdes. Bien entendu, la plateforme chimique de Carling/Saint-Avold, une des plus importantes d’Europe, est située en partie sur le ban communal, permettant ainsi à la commune d’en tirer une manne financière importante par le biais de la taxe professionnelle. Cependant, ces usines sont « ressenties » comme situées relativement « loin » du centre, ce qui valorise la ville pour les nouveaux arrivants et les migrants potentiels. Une enquête réalisée en 1999 parmi les résidents des nouveaux lotissements de Saint-Avold-Nord a révélé l’extrême importance du cadre de vie agréable offert par le site dans leur choix de résidence. De la même façon, les Zones Industrielles sont situées en retrait : Zone de l’Europort, Zone de Valmont/Saint-Avold. La ville peut donc tirer profit de ces entreprises (emplois, taxes) sans en subir les inconvénients. De plus, les industries les plus polluantes sont situées au nord. La circulation des masses d’air se faisant d’ouest en est, les pollutions épargnent généralement le centre.
La fonction commerciale est, elle aussi, bien présente : sa croissance s’est accélérée durant la dernière décennie. Située au cœur d’un bassin de vie et d’emplois, la ville a été la première du bassin houiller à ouvrir un hypermarché : Record en 1972, bien avant Cora / Forbach. Elle a ainsi été réellement pionnière dans le domaine des modes de consommation, puisque cette ouverture s’est effectuée au tout début d’un mouvement national plus vaste de développement des grandes surfaces commerciales. L’affirmation de cette fonction s’est confirmée récemment par le développement durant la décennie 1990 de nouvelles zones commerciales, notamment « l’Espace Patton », au nord de la ville. On y trouve des grandes surfaces spécialisées dans l’ameublement, l’habillement, le bricolage, l’alimentation. S’y sont implantées également des P.M.E. et des immeubles de bureaux. Cette zone attire en outre bon nombre de clients venus des villages proches qui peuvent y accéder facilement. Il convient cependant d’évoquer la forte concurrence qu’exercent ces zones commerciales sur les commerces de proximité et de détail du centre-ville. Celui-ci connaît actuellement des difficultés, révélées par les nombreuses fermetures mais aussi par les nombreux changements d’enseignes. De plus, le mouvement national d’homogénéisation des centres-villes qui affecte bon nombre de communes de taille moyenne se constate ici également. De plus en plus s’ouvrent des magasins franchisés appartenant à de grandes chaînes nationales. Parallèlement au commerce, évoquons le secteur tertiaire, celui des services, très développé à Saint-Avold : on y dénombre la présence de nombreux cabinets médicaux et para-médicaux, agents d’assurance, banques (tous les groupes y sont représentés : Caisse d’Epargne, Crédit Agricole, Société Générale, Crédit Mutuel, C.I.C., Banque Populaire, B.N.P., Crédit Lyonnais) et un nombre croissant d’agences immobilières. Ceci prouve l’importance de la fonction résidentielle sur laquelle nous reviendrons dans le dernier point.
La fonction éducative, également, est très développée en ville, surtout si on la compare au poids démographique de la cité. En effet, on ne dénombre pas moins de huit écoles maternelles et primaires, deux collèges, trois lycées et un Institut Universitaire de Technologie dépendant de l’Université de Metz. Ces établissements attirent chaque jour en ville plus de 10 000 élèves et étudiants ! Ceci a de nombreuses conséquences sur la vie de la cité en terme de circulation (bus scolaires, automobiles qui convergent à heures fixes vers les différents établissements) et de fréquentation (beaucoup de jeunes participent à la vie économique de la ville du fait des achats qu’ils y réalisent et des activités, notamment sportives, qu’ils y pratiquent).
La fonction hospitalière, quant à elle, est bien représentée avec des hôpitaux et une clinique. Hospitalor s’est développé en lien avec le système de sécurité sociale minière. Citons également l’hôpital Lemire, actuellement en cours de restructuration. Dans le domaine privé, on note la présence de la clinique Saint-Nabor fondée en 1961 par les Docteurs Henri et Marie Schuster. D’un point de vue géographique, nous pouvons dire que ces établissements hospitaliers répondent à une logique de localisation qui est bonne et certainement meilleure que dans des villes voisines. En effet, ces équipements médicaux sont situés sur des hauteurs topographiques (bénéficiant ainsi d’un air plus sain car plus facilement et plus fréquemment renouvelé), légèrement à l’écart de la ville et à proximité d’un cadre naturel forestier. C’est pourquoi, les infrastructures médicales drainent une population relativement importante en provenance des villages voisins, faisant de Saint-Avold un centre de soin important en Moselle-Est.
La Basilique, le foyer Notre-Dame et le Centre hospitalier Lemire
Intéressons-nous enfin à la fonction résidentielle. Dans ce domaine, la ville a connu au XXe siècle, un véritable essor avec le développement des Houillères du Bassin de Lorraine. Plusieurs vagues de construction de logements ont marqué le paysage. La première réalisation visible est la cité Jeanne d’Arc, à 7 km du centre-ville, dans les années 1920. Celle-ci est située dans une sorte « d’excroissance » du ban communal, dans un secteur où le territoire municipal est frontalier avec l’Allemagne. Mais, la vague de construction de logements qui a le plus marqué la ville est celle qui a eu lieu dans les années 1950-1960, au sortir du second conflit mondial. Les H.B.L. entreprennent alors l’édification de la cité Arcadia, de la cité Emile Huchet mais aussi de certains immeubles collectifs de la Carrière et du Wenheck. Pour donner une idée de l’importance du paysage naborien façonné par les H.B.L., citons le chiffre de 4,5 km2, qui correspond à la superficie des terrains leur appartenant autrefois et sur lesquels ont été construites les cités (soit plus du tiers des superficies non dévolues à la forêt, sachant que le ban communal mesure 36 km2, dont 24 km2 occupés par cette dernière).
Saint-Avold accueille ainsi bon nombre d’ouvriers et d’employés. Ceci explique leur représentation toujours assez forte de nos jours au niveau de la structure socio-professionnelle. Cependant, la ville était aussi très appréciée des cadres moyens et supérieurs. Les H.B.L. ont ainsi construit des quartiers qui leur étaient destinés : la cité Mélusine, les maisons de la rue d’Essin et de la rue de Naples ou encore le Parc du Tyrol (construit par Ugine). La fonction résidentielle s’est affirmée durant cette période en raison d’un cadre de vie agréable et d’un patrimoine historique qui tranche avec celui de ses voisines plus industrielles. Cette configuration a continué à attirer des populations nouvelles. Ceci est toujours vrai actuellement : après les lotissements Langacker ou encore ceux de la Carrière dans les années 1970-1980, de nouveaux quartiers sont sortis de terre : extension du Langacker début 1990, les « Résidences d’Oderfang » en 1995, impasse « Chantemerle », le « Pré Fleuri », les « Capucines », le « Clos de l’Ermitage » en 1997 et enfin la « Clairière » en 2001. Ces lotissements sont tous l’œuvre de promoteurs et acteurs locaux, témoignant ainsi de leur implication dans la vie de la cité. Du point de vue de leur localisation, ces nouvelles zones pavillonnaires sont toutes situées au nord de la ville, à proximité de l’échangeur autoroutier de l’A4, et de la plateforme chimique Atofina. Elles bénéficient toutefois d’un cadre naturel verdoyant dû à la proximité immédiate de la forêt d’Oderfang. Ce fort développement de l’habitat individuel résulte d’une tendance nationale : celle de l’attrait de la famille française pour la maison entourée de son jardin, qui représente d’après une enquête récente de l’I.N.S.E.E. le logement idéal. Cependant, la vitesse de construction de ces lotissements et la pénurie actuelle de terrains à Saint-Avold témoignent de la pression foncière qui peut exister. A titre d’illustration, cette forte pression foncière s’exerce également sur le centre où on assiste aujourd’hui à la construction de très nombreuses petites résidences de standing, comme par exemple dans le quartier de la Basilique ou en ville (« le Clos des Lauriers » rue des Jardins, « l’Oratoire » rue de la Chapelle…). Ce développement, à la fois de l’habitat semi-collectif et surtout de l’habitat individuel, participe à l’augmentation du nombre des voitures en ville et n’est pas sans poser des problèmes de circulation et de migrations pendulaires de type domicile-travail.
Conclusion
Saint-Avold apparaît aujourd’hui comme une ville moyenne dans l’Est mosellan. La croissance de l’agglomération s’est appuyée sur le développement des industries liées à l’exploitation du charbon lorrain. Ceci a eu pour effet d’attirer une main d’œuvre nombreuse qui s’est installée dans un site verdoyant ne possédant pas les caractéristiques d’une agglomération industrielle. La ville est ainsi devenue un lieu de résidence apprécié, mais aussi une ville-marché drainant notamment bon nombre d’habitants du plateau. Aujourd’hui, Saint-Avold est confrontée à bon nombre de problématiques que l’on retrouve au niveau national dans des agglomérations de tailles différentes : développement des centres commerciaux périphériques, accroissement des zones pavillonnaires, problèmes de circulation automobile, question des contournements routiers. De plus, elle doit faire face à la disparition des Houillères du Bassin de Lorraine ce qui entraîne des changements dans la vie socio-économique avec une croissance du nombre des retraités. La mise en place du pacte charbonnier a provoqué la croissance d’une population de jeunes retraités. Saint-Avold est donc confrontée au défi de l’emploi et de la dynamique de création d’entreprises, qu’elle doit relever afin de continuer à attirer de nouveaux habitants mais aussi à les fixer sur place, sous peine de devenir une cité-dortoir. Elle a choisi également de jouer la carte du tourisme et de miser sur son patrimoine. La cité naborienne peut en effet s’appuyer sur son patrimoine architectural historique qui séduit de nombreux visiteurs, ainsi que sur le plus grand Cimetière militaire américain d’Europe, point de passage obligé pour les Américains en visite dans la région. La ville poursuit ainsi sa politique de mise en valeur et d’amélioration de son cadre de vie.