La Photothèque

Sans la moindre prétention à l’exhaustivité, cette rubrique vous propose des photos anciennes de Saint-Avold et du pays naborien.

La ville vue du ciel

Cette série de photos prises dans les années 1980 permet d’intéressantes comparaisons avec le Saint-Avold d’aujourd’hui. 24 photos en cliquant ici

Les quartiers vus du ciel

Pour compléter la série “La ville vue du ciel” voici 26 photos principalement consacrée aux différents quartiers. 26 photos en cliquant ici

Vues d’ensemble

Dans son “Histoire de Saint-Avold” publiée en 1868, Philippe Bronder décrit ainsi la ville : « Saint-Avold est une gracieuse petite ville, située dans la riante vallée de la Rosselle et bordée par une ceinture de collines d’un effet très pittoresque. Le voyageur qui arrive de Metz, par la route de Longeville, aperçoit Saint-Avold dans son ensemble et jouit d’une vue charmante : il a devant lui un horizon couronné de coteaux verdoyants sur lesquels se détachent agréablement la ville et sa belle église ». Si la ville a bien changé depuis 1868, le cadre est resté le même ! 66 photos en cliquant ici

Cartes postales anciennes

Les cartes postales illustrées de dessins commencent à se répandre après 1875. et il faudra attendre 1891 pour voir apparaître les premières cartes photographiques. Jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, c’est la grande époque des « Gruss » ces cartes allemandes conviviales et souvent à plans multiples. On en trouvera ici de beaux exemples. 70 photos en cliquant ici

La place de la Victoire

À l’origine place Saint Nabor, puis place du Marché et enfin, depuis 1918, place de la Victoire, c’est le coeur de la cité. Une fontaine surmontée de la statue de saint Nabor, réalisée en 1714 par Melchior Spinga, alimentait le quartier. Dans le bâtiment de l’octroi reconstruit en 1913, les taxes étaient prélevées sur les marchandises qui entraient en ville et ceci depuis 1360. Le tramway qui desservait la gare fut mis en service le 7 février 1910. Il fut mis définitivement hors service le 23 septembre 1944. 60 photos en cliquant ici

La rue Hirschauer

C’est la rue principale de la ville et la plus animée. Autrefois “rue de Longeville”, elle porte aujourd’hui le nom du général de division Auguste-Édouard Hirschauer né au numéro 20 le 16 juin 1857 (voir l’article qui lui est consacré ICI). On y trouve notamment la fontaine Saint-Jean-Népomucène édifiée vers 1570, l’Hôtel des Comtes de Créhange (aujourd’hui Hôtel de Paris) avec sa chapelle du XVe siècle, l’ancien Hôtel de la Poste aux Chevaux datant de 1723 au n° 36 avec une remarquable porte cochère. 60 photos en cliquant ici

La rue Poincaré

C’est l’ancienne rue de Hombourg reliant la place de la Victoire à l’actuelle rue Mangin. Elle porte le nom de Raymond Poincaré, né à Bar le Duc en 1860 et qui fut président de la république de 1913 à 1920. La fontaine Sainte-Marie, surmontée d’une croix de Lorraine, a remplacé en 1714 l’ancienne “fontaine des oies », édifiée en 1313 et qui aurait été la première fontaine de Saint-Avold. 50 photos en cliquant ici

La rue du Général de Gaulle

Longeant l’ancienne abbaye, c’était la “rue du couvent” qui reliait autrefois, quand la ville était entourée de remparts, la place Saint-Nabor à la porte Saint-Matthieu et qui, aujourd’hui, s’étend jusqu’au Rond Poinr Robert Schuman. On remarquera, sur plusieurs photos, le bâtiment qui s’avançait sur la rue et qu’il a fallu couper lors de l’élargissement de celle-ci (actuel n°13, près du porche menant à l’école). 22 photos en cliquant ici

Les autres rues du Centre-Ville

Après avoir présenté la rue Hirschauer, la rue Poincaré et la rue du Général De Gaulle, nous vous proposons 80 photos anciennes des autres rues du Centre de Saint-Avold dont un certain nombre nous ont été proposées par Bernard Bonnabaud qui collectionne les photos anciennes (et actuelles) de notre ville depuis de nombreuses années et qui n’hésite pas à partager ses “trésors”. Nous l’en remercions. 80 photos en cliquant ici

Églises et chapelles

Le grand chantier qui domine toute l’activité architecturale de la région au XVIIIe siècle est la reconstruction de l’abbaye de Saint-Avold. Commencée dans la première décennie du siècle, elle ne se termine qu’en 1769 avec l’achèvement de l’église abbatiale. La basilique Notre-Dame de Bon-Secours est, quant à elle, construite en 1890 à l’instigation de l’abbé Lemire sur l’emplacement d’une chapelle du XVIe siècle reconstruite à plusieurs reprises. Une Vierge miraculeuse y est l’objet d’un pèlerinage très ancien. L’église protestante a été construite pendant l’annexion suite à l’afflux de nombreux Allemands, civils et militaires, pour la plupart protestants, majoritairement luthériens. 75 photos en cliquant ici

Les casernes

Les cinq casernes construites entre 1877 et 1914, en étroite association avec la municipalité, ont fait de Saint-Avold à cette époque une importante ville de garnison. La ville se développa au nord sur un axe reliant le centre aux nouvelles casernes De Brack (ancienne Jäger Kaserne construite en 1911-1913), Lahitolle (ancienne Artillerie Kaserne, érigée de 1880 à 1890), l’Infanterie Kaserne en 1899 (rebaptisée caserne Ardant du Picq après la guerre ) , mais aussi au sud avec les casernes Mahon (Ketzerrat Kaserne) et Hamon, (Berg Kaserne), occupées par le prestigieux 14ème régiment des Uhlans du Ha novre depuis 1886. En 1900, la ville comptait 5 000 habitants, elle passa à 6 400 en 1910, dont 2 500 militaires. 16 photos de la caserne Ardant du Picq ICI.

Au nord de la ville, construites le long de l’actuelle avenue Patton se trouvaient la caserne De Brack entièrement rasée pour devenir une zone pavillonnaire et la caserne d’Artillerie (quartier Lahitolle, un temps rebaptisé quartier Foch) dont il reste notamment : le bâtiment de l’infirmerie converti en Conservatoire de Musique et de Danse et le bâtiment devenu en 1984 - 1987 Maison des Associations. 12 photos ICI.

Au sud de la ville, la caserne Mahon se trouvait à l’emplacement de l’actuel lycée Poncelet. Un peu au-dessus de la basilique, la caserne Hamon ou Bers Kaserne fut achetée après la guerre par la Société Sarre et Moselle pour y loger ses ouvriers. En 1923, on y comptait 704 habitants dont 633 étrangers. Elle fut rasée à partir de 1990 pour laisser place à l’I.U.T. 14 photos ICI.

Les quartiers

La cité Jeanne D’Arc

Les travaux de déboisement et de construction de la nouvelle “colonie” débutent fin 1926. Très vite les documents d’archives parlent de la colonie de “Jeanne d’Arc”. Ce nom, choisi par les dirigeants de “Sarre et Moselle”, évoque le culte de Jeanne d’Arc, très populaire dans l’entre-deux-guerres. Le 18 juillet 1932, le Conseil municipal se plie à la tradition en donnant cette dénomination officielle à la cité.

La cité Emile Huchet

Dénommée Émile Huchet du nom du directeur général de la société “Sarre et Moselle” de 1924 à 1939, la cité est construite à partir de 1951 selon un concept architectural moderne et innovant.

Le Wenheck

Un nouveau quartier sort deterre de 1953 à 1964 sur la colline du Wenheck située aux confins sud de la commune près des bans de Valmont et de Petit-Ebersviller. La première tranche débute en 1953 par un projet de construction de 200 logements par les Houillères du Bassin de Lorraine et la ville de Saint-Avold. Puis, en l’espace de trois ans, 443 logements et une école sont construits pour les militaires et civils canadiens travaillant sur la base de Grostenquin. Enfin, une troisième tranche de 190 logements,construits par les H.B.L. est réalisée en 1964. 37 photos en cliquant ici

Dourd’hal

Dourd’hal est tout d’abord une communauté villageoise propre dont la fondation est attestée depuis au moins le XIIe siècle. L’abbaye de Longeville appelée Saint-Martin-des-Glandières y fonde alors une communauté d’habitants dans un vallon, zone de contact entre les bonnes terres à blé du plateau lorrain dominées par la forêt de Fürst et le massif du Warndt par son versant pourvoyeur de gibier et de bois. Le manque de moyens financiers chronique amène finalement le Conseil municipal et son maire, Lucien André, à solliciter la fusion de la commune avec celle de Saint-Avold par délibération en date du 27 novembre 1964. Celle-ci est effective depuis le 1er janvier 1965. 60 photos en cliquant ici

Les gens

Qu’ils soient nés dans notre ville ou qu’ils y aient simplement séjourné, les « gens » de cette galerie de photos sont pour la plupart anonymes mais peut-être en reconnaitrez-vous certains. 123 photos en cliquant ici

Scènes de la vie quotidienne

Cette photo représente un bal champêtre à Moulin-Neuf en 1910. À cette époque, au mois de mai, les Naboriens se rendaient à la Bonne-Fontaine pour se recueillir près d’une petite chapelle (aujourd’hui à l’abandon), boire de l’eau à une source aux vertus miraculeuses, pique-niquer er danser. 50 photos en cliquant ici

Les quartiers vus du ciel

Bernard Bonnabaud et Joseph Colaccino, tous deux membres de la S.H.P.N. et du groupe « Si tu es né à Saint-Avold, viens partager tes souvenirs », nous proposent ici un passionnant reportage sur le Saint-Avold d’aujourd’hui et celui d’hier. Se livrant à un véritable travail de détectives, ils ont retrouvé des photos anciennes qui permettent d’intéressantes comparaisons entre l’aspect actuel d’un certain nombre d’immeubles et ce qu’ils étaient avant « modernisation », celle-ci n’étant pas toujours une réussite ! Ces photos sont le résultat de dizaines d’heures de travail, mais ces deux passionnés de photographie ne comptent pas leur temps. Nous les remercions pour ce beau partage. 100 photos (X 2) en cliquant ici

Les fontaines

Trois d’entre elles, les fontaines Saint-Nabor, Saint-Jean-Népomucène et Sainte-Marie, aux bassins polygonaux et margelles hautes, rappellent les fontaines autrichiennes, italiennes ou helvétiques. Elles sont situées sur l’ancienne route reliant Metz à Sarrebruck, La quatrième, la fontaine Melling, s’adosse à l’ancien Hôtel de ville du XVIIIe siècle, aujourd’hui siège de l’Office de Tourisme, rue des Américains. La ville compte d’autres fontaines plus récentes parmi lesquelles la fontaine Wallace, rue des Américains et la fontaine de la place Collin. Le village de Dourd’hal, longtemps commune autonome avant d’être rattaché à Saint-Avold le 1er janvier 1965, présente trois fontaines intéressantes édifiées dans la seconde moitié du XIXe siècle. Simples et rustiques, elles sont *jusqu’en 1939 les seuls points de ravitaillement en eau potable mis à la disposition des villageois et, à ce titre, sont des témoins de la vie rurale de cette époque. *35 photos en cliquant ici

Le lac disparu

Le lac d’Oderfang recouvrait jadis, dans un cadre naturel remarquable, une superficie voisine de 34 hectares. La résorption progressive de ce superbe plan d’eau intervint hélas, dans la décade 1950-1960, par suite de l’abaissement de la nappe phréatique, elle-même attribuée à la multiplication des forages d’eau douce réalisés dans le bassin et l’exploitation minière sous-jacente. Ainsi le pays naborien fut privé d’un ensemble du plus grand intérêt pour l’environnement et les loisirs. 27 photos en cliquant ici

Au temps du tramway

La ligne du tramway électrique de Saint-Avold, construite en 1909-1910 et mise en service le 7 février 1910, assura jusqu’au 23 septembre 1944, jour de l’arrêt définitif de l’exploitation, la liaison entre le centre-ville et la gare de Saint-Avold, située à environ 2,5 km au sud de la localité, en prenant en charge le transport des personnes et des colis postaux, avec toutefois une période d’interruption pendant la guerre, de 1939 à 1943. 24 photos en cliquant ici

Cafés, restaurants, brasseries

Au début du XXe siècle, Saint-Avold était une petite ville de garnison d’environ 6 500 âmes dont 2 500 militaires. On y trouvait une trentaine de cafés et restaurants. Avec le départ des militaires beaucoup de ces établissements ont fermé. Aujourd’hui, leur nombre semble se stabiliser alors que dans les villages les cafés disparaissent malgré leur rôle essentiel dans le dynamisme des territoires. 41 photos en cliquant ici

Ancienne devantures

Le commerce a toujours été très important à Saint-Avold. Les foires et les marchés ont eu pendant longtemps un grand succès. Et si l’on faisait un peu de “lèche-vitrines” ? 48 photos en cliquant ici

Photos de classe

Merci à celles et à ceux qui nous ont envoyé des photos de classe. 127 photos en cliquant ici

Le retour à la France

En complément de l’article intitulé “Novembre 1918 : Les Naboriens redeviennent français”, voici des photos relatives aux défilés, aux festivités et au passage dans notre ville des généraux Maud’huy, Mangin, de Mitry, du maréchal Pétain et du président Poincaré. 60 photos en cliquant ici

Les quartiers vus du ciel

L’histoire de Saint-Avold et celle de Hombourg sont intimement liées. Tout au long du Moyen Âge et jusqu’à la fin du XVIe siècle, ces deux bourgs de la vallée de la Rosselle, avec une trentaine de villages ou d’écarts, constituaient la seigneurie épiscopale (ou avouerie) de Hombourg-Saint-Avold. Si la cité naborienne était le centre économique de ce territoire, Hombourg, avec ses deux châteaux successifs, en était le centre politique considéré par les évêques de Metz comme une sentinelle avancée pour protéger leurs domaines. 29 photos en cliquant ici

Les Houillères de Lorraine

On ne saurait présenter le pays naborien sans évoquer la « grande aventure du charbon » qui a débuté au début du XIXe siècle pour s’achever en 2004 et qui a profondément transformé les paysages. Voir à ce sujet, sur ce site, les excellents articles de François Belin : Naissance et développement des Houllières de Lorraine et Les dernières années des Houllières de Lorraine 80 photos en cliquant ici

Les destructions de novembre 1944

Les bombardements alliés dont celui, dévastateur, du 9 novembre 1944 ont fait de Saint-Avold une ville exsangue. Des 915 maisons, 72 sont détruites, 763 endommagées. 32 photos en cliquant ici

Dans l’ancienne mine de plomb du Bleiberg

Pour tout savoir sur cette ancienne mine, on lira l’article de Jacques Kunzler : CONTRIBUTION À L’ÉTUDE HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE LA MINE DU BLEIBERG en cliquant ICI. 44 photos en cliquant ici