Détail de la carte de Cassini, 1766 Mairie de Rosbruck-Théding
Quelques aspects économiques et sociaux des communautés villageoises de la mairie de Théding avant la guerre de Trente Ans
Extraits de l’article de Pascal Flaus paru dans le « Cahier Naborien » numéro 3 Version modifiée et enrichie par l’auteur
Dans l’état actuel de nos recherches nous ne pouvons donner, avec exactitude, la date de création des villages de la mairie de Théding “mayerei Thädingen” qui comprenait également la communauté villageoise de Rosbruck pour la première fois mentionnée en 1300.
Théding est certainement le village le plus ancien, puisqu’il est déjà cité dans le testament de Fulrad, abbé de Saint-Denis en 777. À la fin du Moyen Age, les deux villages furent unis pour ne former qu’une mairie. Ils furent cités comme faisant partie de la seigneurie épiscopale de Hombourg-Saint-Avold depuis le XIVème siècle. Les deux villages formèrent alors un fief épiscopal en faveur des comtes de Nassau Sarrebruck qui y investirent leurs châtelains. Ils furent concédés en fief en 1324 à Jean de Malberg, puis à Jean de Forbach, en 1347.
En 1581, l’avouerie de Hombourg-Saint-Avold fut intégrée au duché de Lorraine. Les deux villages furent rattachés à la châtellenie lorraine de Boulay, que le Duc Henri II éleva au rang de marquisat en 1614, en faveur de Louis de Guise, baron d’Ancerville. La mairie connut un développement important au XVIIème siècle, brutalement interrompu par les vicissitudes et les aléas politiques du Duché. Elle disparut en tant qu’entité administrative de 1635 à 1660, ruinée par les guerres qui ravagèrent le bailliage d’Allemagne et la seigneurie de Hombourg-Saint-Avold.
La mairie de Théding dans le bailliage d’Allemagne
Les aspects administratifs.
L’office de Boulay, hérité par les ducs en 1530, comprenait 27 localités domaniales et 21 fiefs soit une cinquantaine de localités. À la tête de cet office était nommé un capitaine qui résidait au château de Boulay, assisté dans ses tâches quotidiennes d’un contrôleur, d’un tabellion ou clerc juré, commis aux écritures. Au début du XVIIème siècle, devant l’importance croissante de l’exploitation forestière dans les divers offices du Duché, l’on avait désigné un receveur gruyer chargé de l’administration des forêts, sources de profits croissants.
Chaque office regroupait plusieurs mairies. Le pied-terrier ou Weistum de la mairie, rédigé en 1580 pour tous les villages de l’office de Boulay, nous renseigne avec exactitude sur le fonctionnement de l’administration municipale de la mairie de Théding Rosbruck. Le capitaine receveur de Boulay désignait à la tête de la mairie, pour une durée illimitée un maire et deux échevins. Le maire était choisi dans l’un ou l’autre village parmi les notables locaux lors de plaids annaux ou “Jahrgedinge” tenus à Théding et qui rassemblaient les villageois des deux villages, alors que les deux échevins, chargés de l’assister, étaient désignés obligatoirement l’un au sein de la communauté villageoise de Rosbruck, l’autre à Théding, parmi les habitants les plus aisés.
Jusqu’à la guerre de Trente Ans, on constate une prédominance des maires de Rosbruck, et plus particulièrement des meuniers de Rosbruck, riches et influents. Beaucoup d’habitants de Rosbruck vivaient du négoce de la grande route impériale Metz-Francfort, ce qui favorisait la prospérité de certains d’entre eux. On peut donner un élément de réponse en laissant parler le pied-terrier de 1580 : “Les villages de Rossbrücken et Thedingen sont à trois grandes lieues, de Boullay, situés sur le grand chemin qui va de Saint-Avold à Frankfort, à une demi-lieue de Forbach signamment le village de Rossbrücken. “Un péage y fut installé dès le début du XIVème siècle par les comtes de Sarrebruck, il devint lorrain en 1570. Le maire était le relais du duc, de son autorité à l’intérieur des villages. Il devait faire appliquer et expliquer les textes de lois à ses administrés, accompagner les criminels au château de Boulay, assister dans le pire des cas à leur exécution au signe patibulaire de Boulay. I1 devait répartir les impôts (aides et tailles) entre ses concitoyens et les prélever. Il se faisait l’intermédiaire entre la communauté et l’administration. Il était remplacé par deux échevins en cas d’empêchement majeur.
Les aspects religieux.
Le pied-terrier de 1580 évoque de manière lacunaire Rosbruck qui n’était qu’annexe de la grande paroisse de Folkling, regroupant les villages de Folkling avec son église-mère, et les annexes de Rosbruck et Morsbach. Après 1680, il fait ajouter Emmersweiler aujourd’hui situé en Sarre. “Le curé de Folcklingen estant tenu de desservir la chapelle dudict Rossbrücken au moien dequoy il a le tiers des gros et menues dîmes. Pour les aultres deux tiers ils appartiennent aux Sieurs de Warspurg (Warsberg) et Rouge-Castel (Château-Rouge).” Rappelons que cette chapelle dédiée à Saint Hubert fondée par les sires de Varsberg est mentionnée depuis le XIVème siècle.
À Théding, la situation était tout autre. Le village était administré, au moins depuis le XIIIème siècle par les moines de Saint-Arnual. L’église de Théding disposait de fonts baptismaux propres, d’un chanoine qui résidait sur place et qui administrait les sacrements. En 1569, le comte de Nassau en passant au luthéranisme sécularisa les biens de l’abbaye de Saint-Arnual. Il préleva la dîme alors que dès 1601 l’évèque de Metz désignait un prêtre résident. Les comtes n’imposèrent pas le luthéranisme à leurs sujets lorrains. Les comtes de Nassau ne renoncèrent à leurs prérogatives à Théding qu’en 1766 dans le cadre de négociations générales avec la France et concernant la régularisation des frontières.
La vie quotidienne avant la guerre de Trente Ans
La vie intellectuelle.
Il est très difficile d’appréhender le milieu intellectuel dans lequel évoluaient nos ancêtres. L’usage de l’écrit n’était répandu que chez un certain nombre de bourgeois de Saint-Avold, Hombourg, Boulay qui signaient leur prénom et leur nom en gothique allemand. En milieu rural, la situation variait d’une paroisse à l’autre. Le rapport des droits de la mairie de Théding précisait: “De mariages, testaments, eschanges, donnations et aultres qui se passent entre les habitants de Rossbrücken, il n’en est rien rédigé par escrit seulement tels contrats se passent en public de parolles par devant le curé ou maieur dudict lieu… Par après tous ceux qui voulloient user du tabellion faire le pourroient”.
L’usage de l’écrit ne s’était pas encore généralisé. Nous restons dans une société largement régie par les coutumes et les transmissions orales. Néanmoins, au début du XVIIème siècle, les archives citent des “maistres d’école”, comme Jacob Scholmaistre (Schulmeister), en 1618. En 1631, l’on cite Deny Simon “maistre d’écolle”. L’école fonctionnait au chef-lieu de la paroisse donc à Folkling pour Rosbruck, alors que Théding formait une paroisse en soi avec un maitre d’école spécifique. Il est difficile de tirer des conclusions générales aux vues de ces seuls documents. Force est de constater que l’élite villageoise sait lire et écrire l’allemand, langue des habitants. La situation se détériorera durant les guerres du XVIIème siècle Néanmoins, les premières séries de contrats qui nous ont été livrées datent de la deuxième moitié du XVIIème siècle. L’alphabétisation des campagnes ne débuta réellement qu’au début du XVIIIème siècle, en même temps qu’un meilleur encadrement religieux des masses rurales, conséquence directe de la réforme du Concile de Trente.
Le rapport de droit rédigé en 1580 pour toutes les mairies de l’office de Théding permettait de fixer les droits et devoirs des communautés villageoises. Il contenait les lois et usages de la mairie de Théding, les droits et conditions des personnes et des biens-fonds dans l’étendue de la seigneurie. Plusieurs réponses peuvent être ainsi envisagées sous un aspect nouveau. Le ban était l’unité territoriale sur laquelle s’exerçait l’autorité du seigneur. Sur cette terre, il possédait des droits éminents sur les hommes et les biens.
Le statut juridique des habitants.
On peut affirmer à juste raison que les habitants n’étaient pas des serfs ou “Leibeigenen”. En effet, il était dit : “Les habitants de Rossbrücken et Thedingen ne sont subjectz de mainmorte et ils ne paient aulcun quart denier pour leurs héritages vendus.” Le servage avait été aboli dans toute l’étendue de l’avouerie en 1302. Le formariage était lui aussi inconnu. Rappelons que celui-ci interdisait au serf de choisir son conjoint en dehors du groupe de serfs ou serves qui dépendaient du même seigneur que lui.
Les habitants des deux villages étaient néanmoins sujets à de nombreux prélèvements; le Duc de Lorraine possédait divers droits à Théding en co-jouissance avec d’autres seigneurs notamment les comtes de Sarrebruck. Le rapport des droits précisait : “Auxquelz deux villaiges son Altesse est seul souverain, hault justicier, moien et bas seigneur foncier, a luy seul appartenant tous droictz seigneuriaux, confiscations, amendes, espaves, aubennes, censés, rentes, revenus et droictures.”
Evaluons dans le détail ces prélèvements.
La taille seigneuriale ou “Schafft”:
Elle était annuelle et perpétuelle. Elle s’élevait pour les deux villages à la somme de 24 quartes, dont 13 quartes moitié blé et avoine qui étaient et pouvaient être remplacées par la somme de 8 florins en or. Les 11 quartes restantes se partageaient entre différents seigneurs, propriétaires fonciers à Rosbruck. (Créhange, Nassau Sarrebruck)
Les cens, rentes et gabelles :
Le duc prélevait sur tous ses sujets, à l’exception du maire et des échevins exempts, un cens comprenant un chapon par feu à Noël, Pâques et à la veille du carême ; un tiers du produit récolté des deux villages était versé au comte de Sarrebruck. Ce dernier prélevait, selon d’anciens usages, chaque année à la Saint-Etienne, 6 quartes de blé, de seigle et d’avoine sur les deux villages, ainsi qu’une poule et deux deniers par conduit au foyer fiscal.
Le problème des forêts :
Toutes les communautés disposaient de nombreux droits d’usage. Elles bénéficiaient depuis 1302 de l’affouage, c’est-à-dire du bois de chauffage, de la glandée ou panage et paiscon, de la vaine pâture, du bois de marronnage ou de construction. La situation des deux villages était très différente.
Dans le rapport de droit il était dit : “Monseigneur n’a aulcun bois appartenant a luy sur le ban et finaige dudict Rossbrücken.” Le village disposait de deux petites forêts pour la jouissance de la paiscon ou vaine pâture. Il comprenait :
- le “Rodebuch” : il contenait 50 arpents (soit environ 10 ha)
- le “Gemainbuch” : contenant 10 à 12 arpents (soit environ 2,45 ha) Ces forêts communales étaient très abimées, la communauté y façonnait le bois de construction. C’est pourquoi dès le XVème siècle, Rosbruck comme d’autres villages du Warndt, propriété depuis le haut Moyen Age des Comtes de Sarrebruck, bénéficiait du droit d’envoyer le troupeau communal de porcs et de bovins dans le Warndt, et aussi d’en utiliser le bois. Cette situation allait se prolonger jusqu’en 1766. Pour chaque porc, la communauté se devait de payer 3 batzen. Le maire devait livrer 2 chapons. De plus la communauté entretenait le garde forestier du comte et lui offrait l’hospitalité lors des jours de fête patronale ou “kirb”, elle lui servait 3 quartes de pois. En 1628, 81 cochons paissaient dans la forêt du Warndt. 11 est évident qu’un troupeau aussi important n’aurait pu se nourrir dans les deux bois communaux très abimés. Ces droits de paissons seront maintenus jusqu’à la fin du XVIIIème siècle.
La situation du village de Théding était différente. Situé sur le plateau, plus éloigné du Warndt, le village était bien plus riche. Il semblerait que les trois bois situés sur le ban et finage de Théding appartenaient au duc. Dans le rapport de droit il était dit : “Monseigneur a ung bois de hault fustée appelé Hardbuche contenant 72 arpents… un aultre bois de hault fustée appelé Langweise de 78 arpents… encor un aultre bois de hault fustée appelé Buchwald contenant 810 arpents…” Au dire du greffier, ces forêts étaient dans un bien triste état. Une nouvelle ordonnance de gruyerie fut proclamée. Dorénavant la mairie se devait d’entretenir un forestier, franc de sa personne, chargé de la surveillance des bois. Il devait s’occuper de l’abornement des forêts du domaine et prélever dans un registre les amendes de bois dont il jouissait d’un tiers. La communauté disposait en bien propre d’une forêt au Forst contenant 25 à 30 arpents, le “Metelbuch” de 50 arpents pour la “paiscon et la vaine pâsture.”
La gabelle :
Il appartenait au meunier de Rosbruck, fermier du moulin domanial, de la prélever. Elle s’élevait à une somme fixée de 20 florins, répartie sur les deux communautés après accord préalable du maire et des deux échevins chargés de contrôler l’abonnement et les comptes du maire. Beaucoup d’habitants se procuraient le sel et le vin à Sarrebruck pratiquant une contrebande active en vendant du pain.
Les droits de justice :
Le duc avait un droit de haute, moyenne et basse justice. Le droit de basse justice était réglé dans la commune même, lors des plaids-annaux. Les exécutions, après jugement en haute justice, se faisaient au signe patibulaire de Boulay en présence du maire et des échevins. L’appel se faisait à la Cour des Comptes de Nancy.
Les banalités :
Elles n’étaient pas prélevées puisque chaque habitant disposait d’un four dont il pouvait jouir librement sans avoir à acquitter de taxes. Les deux moulins, dont celui de Rosbruck construit vers 1400 et situé sur la Rosselle, étaient considérés comme secondaires et non bannaux, ils appartenaient au domaine. Ils étaient affermés moyennant redevance, à charge pour le propriétaire de l’entretenir. Le meunier de Rosbruck devait acquitter la somme de 50 francs et 8 chapons par an. Celui de Théding devait acquitter chaque année la somme de 9 francs et 6 chapons.
Le droit de pêche :
La pêche était considérée comme une source appréciable de revenus. Le duc possédait le droit de pêche dans la Rosselle sur toute la longueur du ban. Ecoutons ce que nous dit le terrier de 1580 : “La rivière qui vient de Hombourg et qui passe sur le ban de Rossbrücken seulement appelée Roussel, à son lit de poissons, goujons, écrevisses et blancs poissons, elle appartient en longueur et en largeur à Monseigneur depuis le commencement jusqu’à la fin dudict ban de Rossbrücken.” Les habitants en abusaient aux dires des fonctionnaires ducaux.
L’analyse de ces divers droits seigneuriaux nous permet de tirer quelques conclusions générales. Ainsi la mairie de Théding présente-t-elle quelque originalité liée à sa situation géographique. Située à la frontière politique du Duché de Lorraine, en bordure de l’immense forêt du Warndt, elle fait l’objet d’une emprise certaine du duc de Lorraine après 1581 notamment au niveau des prélèvements seigneuriaux. Les comtes de Nassau-Sarrebruck anciens propriétaires, restent cependant après les Ducs, les seigneurs les plus puissants de la mairie. Cette présence soutenue de Sarrebruck dans la mairie s’explique par le rôle politique que les comtes ont tenu au cours du Moyen Age. N’avaient-ils pas été seigneurs haut voués de l’avouerie de Hombourg-Saint-Avold depuis au moins le XIIème siècle, et ceci jusqu’en 1570, date de leur passage au luthéranisme ? La deuxième remarque que l’on peut formuler est le caractère partiel des droits seigneuriaux en ce milieu du XVIème siècle. Ainsi au nombre de ces droits, on constate l’absence de banalités, du droit de garde et de guet, du droit de charroi. L’éloignement de la mairie de Théding a sans doute favorisé dans ce domaine la liberté toute relative de ses habitants, qui n’étaient pas considérés comme des serfs mais des sujets libres.
Les mentalités.
Les rôles d’amendes conservés dans les liasses justificatives des comptes sont une source de grand intérêt pour la connaissance des mentalités des habitants du bailliage. Ce qui nous étonne est le caractère et les moeurs frustres des comparants condamnés qui transparaissent à travers ces documents. Les insultes et les échanges de coups représentent la plupart des délits sanctionnés qui figurent dans les rôles d’amendes. Les insultes plus courants et les plus en vogue étaient, contre les hommes celle de Schelm (coquin), et contre les femmes celles de sorcières et de putain. Ainsi, en 1595, “Colla charpentier” a injurié Egloff, il l’appelait Schelm en l’accusant d’avoir dérobé du blé sur son grenier. En 1600, Colla l’Hoste et Didier le charpentier se sont injuriés et se sont nommés poltrons. Egloff meunier et Wagner Nickel se sont querellés, ledit Egloff l’accusant d’être un Schelm lui jeta un pot de vin au visage. Parfois de violentes bagarres éclataient entrainant des blessés voire mort d’hommes. Colla l’hoste et Adam Tylleman de Hombourg s’étaient injuriés et entretués en 1603 sur le ban de Rosbruck. En 1633, Hoff Nicolas de Rosbruck, coupa un bras à Weber Christoffel, accusant celui-ci de vol.
Les habitants s’adonnaient à la contrebande, bravant les interdits des officiers (depuis 1570, le droit de passage au “Geleit” de Rosbruck était aux mains du duc de Lorraine) Ainsi, en 1588, Klein Nickel, officier, punit les habitants de Rosbruck qui étaient allés s’approvisionner en sel à Sarrebruck et qu’il avait surpris sur le chemin de retour. En 1632, Gross Nickel accusa les habitants de trafic illicite en vendant du vin et du sel à Sarrebruck et ailleurs dans le bailliage.
Le côté frustre des populations rurales à cette époque n’était pas l’apanage de la mairie de Rosbruck et Théding. Ce sont les données européennes du siècle. Cette violence se retrouve aussi en milieu urbain dans les villes voisines de Sarrebruck, Hombourg, Saint-Avold. Les rapports sociaux, les motifs d’amendes des plaignants sont inséparables d’un cadre politique, économique, social et mental propre à l’époque. Les populations sont mal encadrées par un clergé mal formé, exposées régulièrement aux passages de troupes qui engendraient disettes, famines et destructions.
Ainsi est-il possible - et ce sera notre conclusion - grâce à l’étude systématique des archives fiscales et juridiques, d’appréhender quelques aspects concrets de la vie quotidienne des populations rurales de la Lorraine allemande aux XVIème et XVIIème siècles. Mais d’études en études, nos connaissances progressent. En entreprenant ce travail, nous n’avions d’autre but que celui d’apporter notre contribution à cette œuvre collective, de longue haleine, à laquelle se trouvent attachés les chercheurs de l’est mosellan.